Accueil > Actualités de nos fondations

Des nouvelles de la maison Saint-Jean de Buglose!

Des nouvelles de la maison Saint-Jean de Buglose !

Les travaux avancent pour la maison de la Maison de Vie et de Partage Saint-Jean de Buglose. Cet habitat partagé, intergénérationnel se compose de dix-huit logements destinés à des personnes âgées isolées, des jeunes actifs, des familles.

Elle se situe au cœur du Sanctuaire de Notre-Dame de Buglose, à Dax (département des Landes).

Un projet d’habitat intergénérationnel

La MVP Saint-Jean de Buglose à ouvert ses portes il y a quelques semaines.

Déjà commencés, les premiers emménagements se poursuivent.  Aux dix-huit logements s’ajoutent des espaces associatifs où les résidents pourront s’adonner à des activités communes.

Les travaux supposent la réhabilitation de 1600 m². La maison est soutenue par une quarantaine de bénévoles qui aident à la réussite de ce projet.

Dans un cadre rempli de sérénité, les habitants pourront s’épanouir dans cet habitat intergénérationnel.

« Pouvoir être chez moi sans jamais être complètement seule, c’est ce qui m’intéresse dans ce projet. Pouvoir rendre service, être utile aux autres. »

Monique, 66 ans
Future résidente

Les travaux avancent !

Le 19 novembre dernier, une visite était organisée à la MVP avec des personnes institutionnelles. Selon Sophie et Stanislas Blandin, les porteurs de projets, « les travaux avancent bien ». L’association a proposé aux visiteurs une table ronde autour d’un thème d’actualité : « Jeunes et vieux se réjouiront ensemble ». Cette notion de réciprocité entre les personnes, peu importe leur âge, sera très importante dans la vie de la maison. Chacun aura quelque chose à apporter aux autres.

Plusieurs habitants ont emménagé à la maison Saint-Jean. Les travaux se poursuivent dans le cadre de la phase de démolition de la seconde partie de la maison.

Vous souhaitez découvrir nos Maisons de Vie et de Partage ?

CLIQUEZ ICI >>

Témoignages

« C’est en 2019 que nous décidons de concrétiser un rêve que nous avions à cœur depuis plusieurs années : créer un habitat partagé intergénérationnel. Avec nos partenaires, nous nous sommes rejoints sur la conviction que la solitude qu’éprouvent nos aînés et le sentiment d’inutilité qui en découle sont un fléau pour la société toute entière, dans les villes, comme dans les campagnes. Si c’est une vraie souffrance pour les seniors eux-mêmes, c’est aussi une grande perte pour la société qui se prive de tant de richesses. Malgré l’âge, les personnes âgées ont pourtant encore beaucoup à donner. Aujourd’hui les solutions institutionnelles ne peuvent pas répondre de manière satisfaisante à tous les besoins. En particulier, pour les personnes, encore autonomes, mais dont l’isolement peut être une source de difficultés. L’entraide et les liens naturels qui s’établissaient autrefois entre jeunes et aînés…ce qui existait dans les familles, dans les quartiers, les immeubles : nous voudrions le recréer aujourd’hui dans une forme de vie communautaire. »

Le Clos Bartimée : dépasser les différences au quotidien

A Saint-Vigor-le-Grand, près de Bayeux (Calvados), la MVP du Clos Bartimée offre un cadre de vie idéal pour permettre à ses habitants en situation de handicap mental d’avancer sur le chemin de l’autonomie. Cette maisonnée peut accueillir jusqu’à sept résidents. Marie-Elisabeth, Joachim, Pauline, Isabelle, tous peuvent compter sur Claire Malassis et Fanny Cormier, compagnes-coordinatrices, pour les soutenir au quotidien.

Un projet ambitieux

Quitter le domicile familial, s’émanciper, surmonter ses fragilités, voici quelques-uns des défis auxquels les habitants du Clos Bartimée font face, pas à pas.

Claire et Fanny nous livrent leur témoignage sur l’originalité de cette maisonnée qui dépasse les différences.

Claire Malassis et Fanny Cormier

Témoignage de deux compagnes-coordinatrices

FLS Comment décririez-vous le projet de la maison de Bayeux ?

Fanny Cormier : Le nom même du Clos Bartimée permet de comprendre l’essence. Dans l’Évangile, Bartimée est une personne aveugle et complètement ignorée. Quand Jésus est de passage dans sa ville, l’aveugle l’interpelle en criant mais les gens essaient de le faire taire. Cependant, Jésus demande à ce que Bartimée s’approche de lui : cet acte va changer le regard des personnes autour et Bartimée retrouve sa dignité humaine.

Claire Malassis : Ce clos est un habitat partagé où des personnes, en situation de handicap, choisissent leur lieu de vie et comment elles y habitent.
Les ressources humaines, à travers les accompagnants, leur permettent de veiller au maintien de leur autonomie. Ces personnes choisissent le « vivre ensemble » en partageant des espaces communs et en s’appuyant sur une charte pensée collectivement.
Prochainement, une des spécificités supplémentaires de ce projet s’illustrera par la présence de voisins solidaires sur le terrain de la maison.

 

FLS –Prendre soin de l’autre, comment le définiriez-vous ?

Fanny Cormier et Claire Malassis : Nous essayons de veiller au bien-être personnel, d’être à l’écoute, d’avoir parfois de la patience et de respecter les choix, l’intimité et le rythme de la personne. Nous prenons en compte la personne telle qu’elle est.

 

 

FLS – Fort de ce principe, comment cela se matérialise-t-il au quotidien dans votre maison ?

Fanny Cormier et Claire Malassis : Nous proposons sans jamais faire à la place de la personne, sommes attentives à tous changements, aux tensions, et il faut savoir accepter les silences ou les désaccords.

Nous considérons l’autre comme un adulte à part entière, en respectant ses choix. Par exemple, au Clos Bartimée, nous vouvoyons les habitants. Ils ne sont pas de simples résidents mais des maîtres de leur maison.

Le soin que nous voulons porter se manifeste par l’écoute : nous sommes attentives à ce que chacun puisse avoir une alimentation adéquate par rapport à ses spécificités alimentaires et à sa faim. Nous choisissons ensembles les repas avec des produits de qualité.

 

FLS – Est-ce qu’il existe une réciprocité du « prendre soin » dans la maison ?

Fanny Cormier et Claire Malassis :
Cette notion peut être déclinée sous une multitude de manières au quotidien. Quand nous avons une contrariété, l’habitant le ressent généralement, devient plus attentif et vient nous faire un câlin, c’est la forme la plus visible.

Prendre soin de l’autre, c’est aussi accepter qu’il puisse prendre soin de nous.

En général, chaque membre de cette maison apprend dans cette relation permanente. Nous avons comme leitmotiv, le respect de la personne, la transparence des échanges aussi bien du côté du salarié que de l’habitant.

 

Merci à Claire et Fanny pour leur précieux témoignage !

Réunion des investisseurs : un moment clé pour la FLS

Le 10 mai dernier, la Fondation pour le Logement Social a eu le plaisir d’organiser sa rencontre annuelle des investisseurs dans un lieu emblématique, la Maison Saint-Antoine. En effet, cette future Maison de Vie et de Partage accueillera 20 personnes âgées autonomes en 2023, au cœur de Saint-Etienne. Située dans un parc verdoyant, cette maison sera divisée en logements ordinaires et en espaces partagés. Le projet vise à s’adapter aux besoins des futurs résidents et non à instaurer un fonctionnement d’établissement médico-social.

 

Lancement du plan stratégique de développement 2021-2036

Cet événement avait pour principal objet le lancement du plan stratégique de développement d’habitats partagés de la FLS.

Depuis son origine, la Fondation développe des solutions innovantes d’habitat à destination de publics en situation de fragilité. Ce savoir-faire est dorénavant consacré à des approches fondées sur l’habitat inclusif et partagé au travers de nos Maisons de Vie et de Partage. La réunion du 10 mai a permis de lancer la 2ème levée de fonds obligataire pour financer une partie du programme d’investissement des dix prochaines années.

De plus en plus, la FLS constate une hausse des demandes de création de MVP. Les besoins sont immenses. Pour y répondre au mieux, deux à trois MVP ouvriront chaque année.  Cette accélération suppose la recherche de modes de financements innovants.

La matinée du 10 mai a débuté par un café d’accueil en extérieur pour profiter de l’écrin de verdure dont bénéfice le site de Saint-Antoine. Puis, le président de la FLS, Michel Récipon et le directeur général délégué aux finances, Jean-Axel Dieudonné, ont entamé une présentation du plan stratégique de développement de la FLS.  Cela fut également l’occasion de montrer plusieurs reportages tournés à l’intérieur de quelques-unes des MVP.

Découvrez celui parlant de la Maison Saint-Antoine ou bien celui de la Maison En casa à Lourdes.

Les invités ont ensuite participé à un cocktail déjeunatoire, préparé par un traiteur local.

Le projet de la Maison Saint-Antoine

Cette future MVP offrira à ses habitants un cadre de vie calme et agréable.

Ce béguinage bénéficiera d’un parc d’exception où chacun pourra pratiquer des activités comme le jardinage.

La Maison Saint-Antoine, à Saint-Etienne

Le but est avant tout de favoriser l’autonomie des personnes accueillies et de développer leur vie sociale.

Pour cela, des espaces de rencontres seront aménagés, notamment une salle associative. De même, le jardin permettra aux habitants de pratiquer la permaculture.

Ce projet s’inscrit dans la poursuite de l’accélération du développement de la FLS. En effet, d’autres Maisons de Vie et de Partage ouvriront très prochainement. A Louviers (Eure), la Maison Saint-Lubin accueillera six adultes porteurs de troubles psychiques.

A Saint-Etienne, la Maison PARM est en train de s’agrandir petit à petit afin de proposer sept nouveaux logements à des jeunes en situation de handicap mental. L’extension de PARM aura lieu juste en face de l’actuelle MVP, ce qui facilitera les liens entre les habitants. Ils pourront partager des moments de convivialités.

La fragilité n’empêche pas l’inclusion !

A la Fondation pour le Logement Social, nous avons à cœur de favoriser l’intégration des publics fragiles dans la société. C’est pour cette raison que nous développons des projets d’habitats partagés. Le plus souvent, nos Maisons de Vie et de Partage prennent la forme de colocations où chaque habitant possède son studio privé et partage des espaces communs avec les autres résidents.

 

Favoriser l’indépendance des habitants

L’autonomie des bénéficiaires de nos MVP prend du temps et demande de la patience. Cela passe par leur insertion sociale et professionnelle dans la ville. Dans celle de Saint-Étienne, la pandémie a eu des conséquences sur le quotidien et les activités des quatorze locataires de colocation ainsi que des appartements autonome de la Maison. Pour en savoir davantage, nous avons interrogé Anne Berger, maîtresse de maison.

 

Le témoignage d’Anne Berger, maîtresse de maison

FLSMalgré les confinements successifs et les restrictions, avez-vous maintenu des activités?

Anne Berger – Lors du premier confinement qui a duré deux mois, la maison PARM a été privée de ses activités en extérieur. Les habitants qui exercent une activité professionnelle dans un ESAT (Etablissement d’Aide et de Service par le Travail) ont dû, eux aussi, arrêter momentanément leur travail. En effet, nos habitants sont en situation de handicap mental et étaient considérés comme des publics à risques.

Cependant, nous avons tout misé sur les activités en intérieur en organisant des jeux et en pratiquant des sports dans la cour de la maison. Nous avons également proposé des activités aux jeunes comme la lecture, l’écriture et la cuisine. Puis, lors des confinements suivants, les activités d’extérieur n’ont pas repris. Heureusement, la situation s’est grandement améliorée depuis cette rentrée 2021. Les activités de chacun reprennent petit à petit. Par exemple, ils peuvent à nouveau pratiquer le yoga ou faire des courses en ville.

FLS Quelles actions permettent d’insérer les jeunes de PARM dans leur quartier ?

Anne Berger – Tout d’abord, il est important de dire que l’inclusion de nos jeunes dans leur quartier prouve qu’on peut être différent et avoir un quotidien normal. Par exemple, les résidents sortent faire les courses, vont acheter le pain et sont connus des commerçants. Un rapport de confiance s’est installé beaucoup.

Lorsqu’un jeune part faire les courses au marché, il est accompagné par un salarié ou un autre jeune. Ils vont également à la médiathèque emprunter des livres et des DVD. Nous organisons régulièrement des sorties pour assister à des projections de films dans cette médiathèque. Les résidents se rendent aussi à des spectacles, grâce au partenariat que nous avons établi avec la salle de spectacle « Le Pax » à Saint-Etienne. Nous assistons aux répétitions, les jeunes apprécient beaucoup.

 

FLS Vous préparez un spectacle avec vos résidents, en quoi consiste-t-il ?

Grâce à notre partenariat avec la salle de concert « Le Pax », nous avons rencontré le directeur qui monte des projets inclusifs. En assistant aux répétitions, nous avons eu l’idée de créer un spectacle avec des personnes en situation de handicap et d’autres qui ne le sont pas, afin de montrer que c’est possible et que chacun peut apporter ses compétences et sa sensibilité. Les résidents de PARM sont très heureux d’y participer. Je ne nie pas qu’ils auront parfois des difficultés mais ils s’investissent beaucoup. Il y aura des musiciens et des danseurs d’une école de musique, des intervenants professionnels etc. Chaque mois, nous organiserons deux répétitions. « Le Pax » met l’éclairage de sa salle à notre disposition et la commune de Saint-Etienne nous prêtera des costumes. Pour moi, ce spectacle vise à mettre les jeunes en scène collectivement et individuellement, pour montrer qu’ils ont tous des compétences qui leur sont propres. Nous aimerions monter ce spectacle inclusif pour juillet 2022.

 

Le témoignage d’Anne Berger intervient durant une période importante pour la MVP de Saint-Etienne. En effet, cet habitat partagé s’agrandit dans le cadre d’une extension de sa surface, grâce à l’aménagement d’un bâtiment situé au 17 rue Elisée Reclus. Sept nouveaux locataires viendront habiter dans cette extension de PARM, une fois que les travaux seront terminés.